La hausse des coûts énergétiques frappe l’HORECA français (abréviation de hôtel / restaurant / traiteur) : comment réduire sa facture sans sacrifier le confort client ?
Découvrez les chiffres clés de la consommation hôtelière (241 kWh/m²/an en moyenne) et les leviers d’action concrets pour une réduction énergie horeca stratégique.
De l’optimisation des systèmes CVC (45% des dépenses) à la domotique intelligente (jusqu’à 30% d’économies), ce guide dévoile les solutions pour transformer la contrainte énergétique en avantage compétitif. Explorez des audits énergétiques, la rénovation des bâtiments anciens (souvent plus énergivores) et la sensibilisation du personnel, pilier d’une sobriété durable répondant aux attentes client (94% sensibles au développement durable).
- L’hôtellerie française face au défi énergétique : pourquoi agir maintenant ?
- Comprendre la consommation d’énergie dans l’hôtellerie : les chiffres qui parlent
- Agir sans investir : les écogestes et la sensibilisation comme premiers leviers
- Investir pour l’avenir : rénovation et technologies intelligentes
- Optimisation stratégique : contrats d’énergie et conformité réglementaire
- Transformer la contrainte énergétique en atout stratégique
Résumé de l'article
L’essentiel à retenir : L’hôtellerie française, confrontée à un électrochoc énergétique, peut réaliser jusqu’à 30% d’économies sans nuire au confort client. Le chauffage et la climatisation (CVC), responsables de 45% de la consommation, constituent un levier clé. Ces actions réduisent les coûts, anticipent les réglementations et renforcent l’image RSE, sachant que 94% des clients valorisent les pratiques durables.
L'hôtellerie française face au défi énergétique : pourquoi agir maintenant ?
Le secteur hôtelier français subit un électrochoc énergétique.
Avec une consommation moyenne de 241 kWh/m²/an et des factures en hausse de 50 % en deux ans, la maîtrise des dépenses énergétiques est devenue vitale pour la rentabilité. Les établissements tertiaires représentant 7 % du parc immobilier français, les enjeux réglementaires (Décret Tertiaire) et environnementaux (réduction de 40 % à atteindre d’ici 2030) ajoutent une pression supplémentaire.
Pourtant, des solutions existent. Il est possible de réaliser jusqu’à 30 % d’économies sans nuire au confort client. En ciblant les postes les plus énergivores (chauffage 31 %, eau chaude 17 %, climatisation 15 %), les hôtels peuvent réduire leurs coûts opérationnels de 20 % en moyenne. Les aides financières (certificats d’économies d’énergie, fonds chaleur) rendent ces investissements accessibles, tandis que 94 % des clients valorisent les démarches durables.
Cet article décortique les leviers d’action concrets : comprendre sa consommation via des audits énergétiques, identifier les postes critiques (chauffage, éclairage, CVC), et mettre en œuvre des solutions rentables.
Des exemples comme l’hôtel Paris Bastille Opéra, qui a gagné 29 % d’efficacité énergétique, montrent la voie à suivre. Les réglementations (Décret BACS) fixent des objectifs clairs à respecter d’ici 2025-2027 pour les bâtiments de plus de 70 kW.
Comprendre la consommation d'énergie dans l'hôtellerie : les chiffres qui parlent
La consommation moyenne d'un hôtel en France
Saviez-vous que la consommation électrique moyenne d’un hôtel en France s’élève à 241 kWh/m²/an selon l’ADEME ?
Ce chiffre global masque de fortes disparités. En effet, la taille de l’établissement joue un rôle clé : un palace avec spa et piscine consomme bien plus qu’un petit hôtel indépendant. L’ancienneté du bâtiment est également cruciale, les constructions anciennes étant souvent moins isolées. Enfin, la localisation géographique influence l’usage de la climatisation, notamment dans les régions chaudes.
Où part votre énergie ? La répartition des postes de consommation
Pour cibler les leviers d’économies, il est essentiel de comprendre la répartition des dépenses énergétiques. Voici les données clés :
| Poste de consommation | Part dans les dépenses énergétiques (%) |
|---|---|
| Chauffage et Climatisation (CVC) | 25% |
| Ventilation | 20% |
| Éclairage | 15% |
| Eau Chaude Sanitaire (ECS) | 13% |
| Équipements en chambre (hors CVC) | 9% |
| Cuisine | 8% |
| Autres | 10% |
Le système CVC (chauffage, ventilation, climatisation) représente à lui seul 45% des dépenses énergétiques, combinant chauffage (25%) et ventilation (20%). La cuisine, bien que responsable de 8% des dépenses, devient un poste critique dans les établissements avec service de restauration. Enfin, l’éclairage (15%) et l’eau chaude sanitaire (13%) offrent des opportunités d’optimisation simples à mettre en œuvre.
Avec un coût moyen de 22 €/m²/an, réduire ces postes permet de réaliser des économies significatives. Par exemple, une baisse de 1°C du chauffage entraîne une économie de 7% sur la facture. Des solutions comme les systèmes domotiques ou les systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB) permettent encore de générer jusqu’à 30% d’économies. Enfin, notons que 94% des clients hôteliers sont sensibles à l’engagement environnemental, ce qui renforce l’intérêt d’agir.
Pour les établissements de plus de 1000 m², le décret tertiaire impose une réduction de 40% de leur consommation d’ici 2030, sous peine de sanctions. Heureusement, des aides comme les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) facilitent le financement de rénovations énergétiques.
Agir sans investir : les écogestes et la sensibilisation comme premiers leviers
Impliquer le personnel : la clé d'une sobriété durable
Le personnel hôtelier joue un rôle central dans la réduction des consommations énergétiques. Des gestes simples, répétés quotidiennement, permettent d’engendrer des économies significatives sans investissement lourd. Une sensibilisation régulière et des formations adaptées renforcent cet engagement collectif.
- Limitez le chauffage à 19°C dans les espaces non occupés.
- Éteignez systématiquement les lumières et les appareils électriques (machines à café, ordinateurs) en dehors des heures d’utilisation.
- En cuisine, couvrez les casseroles pour gagner 30 % d’énergie et dégivrez les équipements de froid régulièrement.
- Vérifiez l’étanchéité des chambres froides pour éviter les fuites thermiques.
Sensibiliser la clientèle : un enjeu d’image et d’efficacité
“Impliquer vos clients dans votre démarche de sobriété n’est pas seulement efficace pour réduire les coûts, c’est aussi un puissant levier d’image qui répond à leurs attentes.”
Près de 94 % des clients d’hôtels se déclarent sensibles aux enjeux environnementaux. Une communication claire et discrète, comme des rappels dans les chambres, incite à éteindre la climatisation en quittant une pièce ou à privilégier les douches aux bains. Ces actions, bien que simples, renforcent l’image RSE de l’établissement tout en réduisant les dépenses.
L’entretien régulier : une source d’économies sous-estimée
Un entretien préventif des équipements évite des dépenses inutiles. Des systèmes mal entretenus peuvent consommer jusqu’à 30 % d’énergie supplémentaire. Par exemple, un nettoyage des filtres de ventilation ou un détartrage des chauffe-eaux améliore l’efficacité énergétique de 10 à 20 %.
Cette approche inclut également le contrôle des joints d’étanchéité des réfrigérateurs et la vérification des systèmes de climatisation. Des actions courantes, comme le nettoyage trimestriel des serpents des réfrigérateurs, prolongent leur durée de vie et limitent les pannes coûteuses. En intégrant ces pratiques dans un plan de maintenance préventive, les hôtels optimisent leur budget tout en respectant les obligations légales comme la loi ELAN, qui encourage les rénovations énergétiques.
Investir pour l'avenir : rénovation et technologies intelligentes
La rénovation énergétique : agir à la source
L’isolation thermique est le fondement d’une stratégie énergétique rentable pour les hôtels. Selon l’ADEME, un établissement moyen consomme 241 kWh/m²/an, avec des pics pour les bâtiments anciens ou climatisés.Une isolation renforcée des murs, toitures et fenêtres peut réduire ces coûts de 50 % en ciblant les déperditions thermiques. Les aides comme les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) ou MaPrimeRénov’ couvrent jusqu’à 40 % des frais, avec des retours sur investissement inférieurs à 7 ans. Au-delà des économies, cela améliore le confort client : une température stable, une meilleure acoustique et une image durable alignée avec les attentes de 94 % des voyageurs.
Moderniser les équipements pour plus de Performance
Les équipements vieillissants sont un frein à l’efficacité, consommant jusqu’à 30 % de plus que les technologies actuelles. Voici les priorités de modernisation :
- Éclairage : Les LED réduisent de 80 % la consommation par rapport aux ampoules classiques. Pour un hôtel de 50 chambres, cela représente des économies annuelles de 4 000 à 6 000 €, avec un remplacement amorti en 2 à 3 ans.
- Chauffage : Les pompes à chaleur (COP 3 à 6) produisent 3 à 6 kWh de chaleur pour 1 kWh électrique. Par exemple, un hôtel de 2000 m² peut économiser 15 000 €/an en passant d’un système électrique à une PAC géothermique, avec un COP de 5 à 6. C’est une étape clé pour optimiser le chauffage et respecter le Décret Tertiaire (réduction de 40 % d’énergie d’ici 2030).
- Cuisine : Les plaques à induction et fours à haute efficacité énergétique diminuent les pertes de 25 à 40 %, un gain notable quand ce secteur pèse 8 % de la consommation électrique moyenne d’un hôtel.
- Froid : Les chambres froides à isolation renforcée et compresseurs modernes divisent par deux la consommation, un impératif pour les établissements avec restauration ou stockage.
Le pilotage intelligent : vers l’hôtel connecté et sobre
Les systèmes GTB (Gestion Technique du Bâtiment) transforment la gestion énergétique des hôtels. En intégrant des capteurs de présence, température et humidité, ils automatisent le CVC (chauffage, ventilation, climatisation) et l’éclairage selon l’occupation réelle. Par exemple, en synchronisant la GTB avec le Property Management System (PMS), un hôtel active le chauffage 1h avant l’arrivée d’un client et le désactive après le ménage, évitant tout gaspillage. Selon une étude de Bpifrance, l’IA peut affiner ces ajustements, comme chez Accor, et générer jusqu’à 30 % d’économies.
Pour les établissements soumis au Décret BACS (systèmes >290 kW ou >70 kW), la GTB est obligatoire d’ici 2025 ou 2027 selon la puissance. Au-delà de la conformité, ce système centralise les données, optimise les réglages météo-dépendants et anticipe les pannes grâce à la maintenance prédictive. Les TPE-PME peuvent opter pour des solutions modulaires, avec un retour sur investissement moyen de 5,4 ans, soutenu par des aides comme l’éco-PTZ ou la TVA réduite à 5,5 %. Enfin, ces technologies renforcent l’attractivité commerciale, en répondant aux attentes clients et en préparant l’hôtel aux évolutions futures (autoconsommation, recharge électrique).
Optimisation stratégique : contrats d'énergie et conformité réglementaire
Votre contrat d'énergie est-il adapté à votre activité ?
Savez-vous qu’une simple optimisation des contrats d’énergie pourrait économiser 10 à 20 % des coûts ?
De nombreux hôtels paient trop cher à cause d’un mauvais calibrage de leur puissance souscrite (TURPE), entraînant des frais fixes inutiles. Par exemple, un hôtel saisonnier surévalue souvent sa puissance pour couvrir les pics estivaux, générant des coûts excédentaires pendant la basse saison. Un établissement de 100 chambres à la montagne pourrait économiser 8 000 €/an sur ce seul poste.
Les courtiers énergétiques analysent votre profil de consommation (saisonnalité, pics) pour négocier des tarifs compétitifs. Ils conseillent sur les contrats à prix fixe (stabilité) ou indexés (flexibilité). Un établissement moyen de 50 chambres peut économiser 4 000 à 7 000 €/an. Un contrat fixe sécurise les marges des hôtels urbains, tandis qu’un contrat indexé s’adapte aux variations saisonnières des établissements balnéaires.
Anticiper les obligations réglementaires pour éviter les sanctions
Le Décret Tertiaire fixe des réductions de 40 % en 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050 pour les bâtiments de +1 000 m². Les non-conformités entraînent des amendes jusqu’à 50 €/m², mais ces normes offrent des opportunités concrètes. Un hôtel de 1 500 m² peut économiser 12 000 €/an avec un système GTB.
- Décret Tertiaire : 68 % des établissements concernés n’ont pas entamé la transition, selon l’ADEME. Les hôtels doivent réaliser un bilan annuel avant le 31 décembre.
- Décret BACS : Oblige les hôtels de +2 000 m² à installer des systèmes automatisés (GTB), générant 15 à 25 % d’économies. Ces systèmes ajustent le chauffage selon l’occupation réelle.
- ISO 50001 : Cette certification volontaire déclenche des aides comme les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Elle renforce l’image RSE, un critère suivi par 94 % des clients.
“Anticiper les obligations réglementaires comme le Décret Tertiaire et le Décret BACS n’est pas une charge, mais une opportunité de financer sa transition et d’améliorer durablement sa performance.”
Les aides comme le dispositif CEE financent jusqu’à 30 % des travaux d’isolation ou d’installation de GTB. En 2023, 42 % des établissements ayant remplacé leurs chaudières par des pompes à chaleur ont bénéficié de ces aides. Intégrer ces aspects dans votre stratégie transforme les contraintes réglementaires en leviers de compétitivité.
Transformer la contrainte énergétique en atout stratégique
De la sobriété à la culture d'entreprise
Pour transformer les efforts énergétiques en culture d’entreprise, il faut dépasser les actions ponctuelles. Des études montrent que des méthodes comme le Lean Management, souvent appliquées dans l’industrie, permettent de réduire les gaspillages. En hôtellerie, cela se traduit par une formation continue des équipes, la mise en place de KPI (ex: kWh/chambre/nuit) et des challenges internes pour créer une dynamique collective. Par exemple, un hôtel a généré 15 % d’économies en organisant des concours entre équipes sur la réduction de consommation électrique.
L'énergie verte : un argument marketing puissant
Les clients sont de plus en plus exigeants : 68 % privilégient les établissements engagés. Communiquer sur vos actions devient un levier commercial. Imaginez attirer les voyageurs éco-responsables grâce à la mention “Énergie 100 % renouvelable” sur votre site ou des panneaux solaires visibles sur le toit. Un hôtel lyonnais a vu sa réservation en ligne croître de 22 % après avoir obtenu la certification BREEAM. Cela renforce aussi votre attractivité auprès des collaborateurs, avec 89 % des salariés préférant travailler dans des entreprises engagées.
Vers une hôtellerie européenne plus durable
La transition énergétique s’accélère grâce à des soutiens comme les projets LIFE de l’Union européenne. En France, des aides comme les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) financent jusqu’à 30 % des investissements. En associant ces dispositifs à des technologies comme les systèmes de gestion intelligente (ex: réduction de 30 % des coûts via GTB), vous transformez vos dépenses énergétiques en avantage concurrentiel. Des solutions clé en main existent pour vous accompagner dans cette mutation, alliant rentabilité et responsabilité.
Face à l’électrochoc énergétique actuel, des solutions concrètes existent pour l’hôtellerie : écogestes, rénovation et technologies intelligentes réduisent les coûts sans nuire au confort. Au-delà des économies, cette sobriété devient un levier de performance, d’attractivité et de conformité réglementaire, inscrivant la transition écologique comme pilier incontournable de la compétitivité hôtelière.
FAQ - HORECA & pilotage énergétique
Comment mettre en place une réduction de consommation d'énergie dans un établissement hôtelier ?
Une réduction efficace de la consommation d’énergie dans l’hôtellerie passe par plusieurs étapes. Il est d’abord nécessaire de réaliser un audit énergétique pour identifier les postes de dépense les plus importants. Ensuite, une analyse des contrats d’énergie permet d’ajuster la puissance souscrite à l’activité réelle de l’établissement. Des mesures simples comme l’installation d’éclairage LED, l’optimisation des systèmes de chauffage et de climatisation, ou encore la sensibilisation du personnel aux écogestes permettent d’obtenir des économies rapides. Enfin, des investissements plus importants comme la rénovation thermique du bâtiment ou l’installation d’un système de gestion technique du bâtiment (GTB) peuvent être entrepris pour des économies plus importantes sur le long terme.
Quelle puissance électrique est recommandée pour un restaurant hôtelier ?
La puissance électrique nécessaire pour un restaurant hôtelier dépend de l’importance des installations et de l’équipement utilisé. En moyenne, un restaurant de 100m² peut avoir besoin d’une puissance comprise entre 9 et 15 kVA, mais ce chiffre peut varier fortement selon l’utilisation de cuisson ou de réfrigération intensive. Pour les restaurants situés au sein d’établissements hôteliers, il est crucial d’analyser précisément les besoins énergétiques en fonction du type de cuisine, du nombre de couverts et des horaires d’ouverture. Une puissance trop élevée entraîne des coûts fixes inutiles, tandis qu’une puissance insuffisante provoque des coupures fréquentes. Il est donc recommandé de réaliser un calcul précis des besoins en amont pour choisir une puissance adaptée.
Quelles sont les trois consignes principales pour réduire la consommation d'énergie dans l'hôtellerie ?
Les trois consignes principales pour réduire la consommation d’énergie dans le secteur hôtelier sont : mieux gérer le système de chauffage, ventilation et climatisation (CVC) qui représente à lui seul 25% de la dépense énergétique, moderniser l’éclairage en passant à la technologie LED qui permet des économies pouvant atteindre 70%, et impliquer le personnel dans une démarche d’écogestes quotidiens qui peuvent réduire la consommation de plusieurs points. En agissant sur ces trois leviers, un hôtel peut réaliser des économies significatives sans altérer le confort de sa clientèle.
Comment obtenir un tarif réduit pour l'électricité dans le secteur hôtelier ?
Pour bénéficier d’un tarif réduit pour l’électricité, les établissements hôteliers peuvent explorer plusieurs pistes. La première consiste à négocier son contrat d’énergie avec son fournisseur actuel ou à comparer les offres du marché pour trouver l’offre la plus adaptée à son profil de consommation. Il est important de choisir un tarif adapté à la saisonnalité de l’activité hôtelière, avec des pics éventuels en été pour la climatisation ou en hiver pour le chauffage. La deuxième piste consiste à optimiser sa puissance souscrite (TURPE), car une puissance trop élevée se paye au prix fort même si elle n’est pas utilisée. Enfin, il est possible de bénéficier de subventions ou d’aides financières pour les projets de rénovation énergétique, comme l’installation de panneaux solaires ou de systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB).
Quel est l'appareil qui consomme le plus d'électricité dans un établissement hôtelier ?
Dans le secteur hôtelier, les appareils les plus énergivores sont avant tout les équipements de chauffage, ventilation et climatisation (CVC), qui représentent à eux seuls 25% de la consommation électrique d’un établissement moyen. Viennent ensuite les systèmes de ventilation avec 20% de la dépense, et l’éclairage avec 15%. En cuisine, les appareils de cuisson figurent également parmi les principaux consommateurs avec 8% du total. Ces chiffres montrent l’importance de bien réguler ces équipements et d’investir dans des solutions plus efficaces pour réduire significativement la facture énergétique sans impacter le confort des clients.
Comment peut-on bénéficier de la remise totale sur la facture d'énergie ?
La remise totale sur la facture d’énergie, souvent appelée remise exceptionnelle sur la facture d’électricité, s’adresse généralement aux ménages en situation de précarité énergétique. Pour les établissements hôteliers, ce dispositif n’est pas applicable en tant que tel, mais d’autres formes d’aides peuvent être mobilisées. Les hôteliers peuvent notamment déposer un dossier auprès d’associations d’aide aux entreprises ou renégocier leur contrat d’énergie pour obtenir des conditions plus favorables. Des aides spécifiques existent également pour les investissements dans l’efficacité énergétique, comme les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) ou les aides de l’ADEME. Il est conseillé de consulter un courtier en énergie ou un expert en gestion énergétique pour identifier les dispositifs auxquels on peut prétendre selon son activité et sa situation géographique.
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